LE CAS GBAGBO: TREMPLIN DU REVEIL AFRICAIN N°5
Cet entretien est la 5ème partie d’une série de sept volumes. Pour en bénéficier totalement, il vous faut lire les autres parties, dans l’ordre des numéros.
Nyang Bensouda: Ahaaa Youssouf, quel soulagement! Merci Youssouf, grand
merci. Tu me redonnes de la joie, et j'aurai un peu de sommeil cette nuit. Je
n'ose pas te dire combien de millions mes maitres vont te donner. Sache aussi
que nous allons confisquer la villa de l'un des pro-Gbagbo pour te donner.
Youssouf: Ahaaa merci madame, merci.
Nyang Bensouda:
A nous revoir alors à la cour.
Youssouf: Madame un instant. Je me sens totalement envahi
de culpabilité pour t'avoir fait cette promesse. Je ne suis plus sûr de venir à
la cour.
Nyang Bensouda:
Qu'est-ce qui s'est encore passé?
Youssouf: Quand je pense à tout ce que tes maitres et toi
avez fait à cet homme, j'ai plutôt pitié de lui, et je me vois mal en train de témoigner
contre lui. Te rends-tu compte que cet innocent homme a subi toutes les méchancetés
inimaginables de votre part? Tu viens de me dire toi-même que dramane ouattara n'avait
même pas eu la moitié des voix de bédié au premier tour des élections de 2010,
parce que c'est un homme tellement impopulaire en Côte d'Ivoire qu'il ne peut
jamais dépasser la barre de 5% de voix dans ce pays sans user de fraudes. Mais
quand je vois comment vous avez traité le Président Gbagbo, comment vous l'avez
humilié, ce que vous lui avez fait subir avec sa famille, franchement j'ai des
frissons. Je trouve cela vraiment cruel de votre part.
Nyang Bensouda:
Ne prends pas cette position-là, Youssouf.
Youssouf: Et en plus, madame, comme si votre cruauté à son
égard n'était pas suffisante, sa chère maman meurt après un long exil, et vous
ne lui donnez même pas l'occasion de l'enterrer. Penses-y, madame.
Penses-y une minute! Mais quelle cruauté! Tes maitres sont-ils
des humains, madame? Le Président Gbagbo n'a même pas été autorisé à voir le
corps de sa tendre mère. Est-ce que tu trouves cela juste madame? Qu'est-ce
que tes maitres et toi avez fait de votre conscience? Si au moins le Président
Gbagbo était vraiment coupable, l'on comprendrait avec moins de difficulté
votre cruauté à son égard. Mais il est innocent, totalement innocent. Il est
d'ailleurs tellement innocent que c'est en comptant sur des animaux comme moi
que tu espères trouver un témoin à charge plausible contre lui. Vos nombreux
crimes contre lui et contre la Côte d'Ivoire sont tellement grands.
Etes-vous vraiment sûrs que les Africains dignes vous pardonneront ce genre
de cruauté, madame? Si le Président Gbagbo lui-même choisit de vous pardonner tout
cela parce qu'il semble être le genre de personne qui pardonne tout même sans
réfléchir, je doute fort que l'Afrique digne vous pardonne cela, et je suis
presque convaincu que l'histoire ne vous le pardonnera jamais.
Nyang Bensouda:
Qu'est-ce que tu veux donc que je fasse, Youssouf?
Youssouf: Madame, je me demande tout simplement d'où te
vient le courage pour chercher à condamner un innocent meurtri comme le
Président Gbagbo avec toutes les preuves de son innocence que tu détiens. Je
comprends pourquoi tu n'arrives pas à dormir, madame. Si tu avais une
conscience, je suis persuadé que tu aurais déjà abandonné ce cas contre le
Président Gbagbo.
Nyang Bensouda:
Mais Youssouf, tu ne peux pas imaginer la forte pression que je subis de mes
maitres.
Youssouf: Je le sais madame. J'avais suivi tes déclarations
publiées par un journal sud-africain qui confirmaient ce que tu viens de me
dire. Ces déclarations disaient je cite: "Il n'y a rien de sérieux contre
Gbagbo. Je subis les pressions de la France. Je ne peux rien y faire."
Mais madame, à un certain niveau, il faut savoir dire non. Est-ce que tu
t'imagines ce que tu fais subir au Président Gbagbo? Il a été humilié comme
aucun président ne l'a jamais été. Tout cela injustement. Son épouse Simone
Gbagbo jusqu'à ce jour est toujours en train d'être torturée, et elle est en
train de se mourir à cause de la torture. Tout cela injustement. Elle qui est
pourtant la vraie première dame de la Côte d'Ivoire. Tu sais très bien de
quelle manière elle a été humiliée à la face du monde entier, tout cela
injustement. Tu sais également le genre de traitement inhumain et dégradant
qu'elle a reçu en cachette dans les geôles de dramane ouattara. Et tu oses dire
que tu ne peux rien y faire, madame? En tant que femme toi-même, comment
peux-tu supporter et cautionner ce que la première dame Simone Gbagbo a subi?
Le choix que tu as fait de vendre ton âme à lucifer et de crucifier ta
conscience est réellement un très mauvais choix.
J'ai même entendu parler d'un article dans lequel tu as été taxée de
prostituée. J'ai d'abord cru que tu avais laissé ton mari pour aller avec un
autre homme. C'est après que je me suis rendu compte que l'auteur de cet
article ne parlait pas de la prostitution physique. Je ne peux pas répéter
devant toi certains des qualificatifs que les Africains dignes ont utilisés
contre toi. Tellement c'est cru. Cette histoire est connue dans le monde
entier. Te voilà rentrée dans l'histoire comme la procureure la plus corrompue
de tous les temps, comme l'esclave que les Occidentaux ont utilisée pour mater
d'autres Africains, et comme un vampire cupide qui pour 2 millions de dollars,
est prête à sacrifier 2 milliards d'Africains. C'est vraiment de cette manière-là
que tu veux que l'histoire se souvienne de toi, madame? Es-tu prête à porter
pour toujours ce genre de fardeau sur ta conscience, madame?
Nyang Bensouda:
Youssouf, à vrai dire tu me mets dans un embarras total.
Youssouf: C'est sérieux madame. Penses-y. Dernièrement
quand la nouvelle était sortie disant que tu avais perdu ton fils aux Etats
Unis, il y a des gens qui s'en sont réjoui sur les réseaux sociaux. Est-ce que
tu t'imagines un seul instant ce que cela représente, madame? Tu sais toi-même
qu'aucun homme normal ne peut se réjouir de la mort d'un autre homme. Mais
certains Africains vraiment normaux n'ont pas pu s'empêcher de se réjouir de la
mort de ton fils. Certains se sont demandé pourquoi est-ce que l'on devrait
s'apitoyer sur le sort de ton voyou et mal élevé de fils, quand toi tu
cautionnes le massacre des dizaines de milliers d'enfants bien élevés des
autres. C'est toute l'Afrique digne que tu as sur le dos maintenant, madame.
Nyang Bensouda:
Tu sais Youssouf, quand tu as signé le pacte avec le diable, il est souvent
presque impossible de faire marche arrière. Je suis coincée. Et en plus, je suis
déjà allée trop loin pour penser encore à la marche arrière.
Youssouf: Pourquoi alors les gens disent-ils qu'il ne se
fait jamais trop tard pour se ressaisir, et qu'il n'y a que des imbéciles qui
ne se corrigent pas, madame?
Nyang Bensouda:
Je dois certainement être l'une de ces imbéciles, Youssouf.
Youssouf: Dans ce cas madame, sache que c'est contre mon
gré que je serai à la cour. Je sais que si je refuse de témoigner contre le
Président Gbagbo, je me retrouverai dans les assiettes dans les prochains
jours.
Nyang Bensouda:
Ne dis pas cela Youssouf. Il y a quand même des gens qui ont refusé de témoigner,
et qui sont encore en vie.
Youssouf: Oui madame, tu dis bien qu'ils sont encore en
vie. Mais pour combien de temps? Il y en a aussi comme Sam l'Africain qui de
leur retour de la cour se sont retrouvés en prison.
Nyang Bensouda:
Cela ne sera pas ton cas Youssouf. Je te donne ma
parole.
Youssouf: OK madame, je viendrai.
Nyang Bensouda:
Encore une fois de plus merci Yousouf.
Youssouf: Un dernier mot madame. Je voudrais t'avouer que
tes maitres ne sont pas simplement de vulgaires terroristes et de simples
idiots, ils sont aussi des fins stratèges, vraiment ingénieux au mal. Comment
ont-ils pu retourner Pascal Affi N'Guessan contre le Président Gbagbo et contre
le peuple ivoirien?
Nyang Bensouda: Pascal Affi N'Guessan n'est pas différent de moi, Youssouf.
Il est foncièrement égoïste et extraordinairement égocentrique. Son ventre
passe avant tout, et ses propres intérêts priment sur tout autre intérêt. Avec
les millions qu'on lui a donnés, en lui faisant miroiter la présidence
ivoirienne, il a oublié le patriotisme, il a oublié la fidélité et la loyauté.
Youssouf: A un moment donné on avait cru qu'il était un vrai allié du Président Gbagbo, et un vrai patriote ivoirien.
Personne ne pouvait s'imaginer qu'il était un autre vaurien de la bande de
crapules comme soro guillaume, hamed bakayoko, et compagnie.
Nyang Bensouda: Youssouf, n'oublie pas que c'est devant un gibier qu'on
distingue une biche d'une hyène.
Youssouf: C'est ce que je constate, madame.
Nyang Bensouda: Pourquoi qualifies-tu mes maitres de vulgaires
terroristes et de simples idiots?
Youssouf: Que sont-ils, madame? Comment appelles-tu ce
qu'ils ont fait en Côte d'Ivoire? Et comment appelles-tu ce qu'ils ont fait en
Libye? Y a-t-il plus grands terroristes dans ce monde que tes maitres, madame?
Dans leur idiotie ils prennent les autres pour des idiots. Ce ne sont pas les
autres qui sont idiots, madame, ce sont eux. Nous mêmes animaux ne sommes pas
aussi idiots. Ce n'est pas parce qu'ils ont l'habitude de taxer leurs victimes
de terroristes et ont fait de cette accusation mensongère leur refrain préféré
que nous devrions finir par les croire, madame. Tes maitres sont des piteux mythomanes.
Ils mentent comme des bambins en mal d'inspiration. Qui
peut encore croire à une seule chose que ces schizophrènes disent, madame?
Si je veux énumérer les différents mensonges, y compris les plus grossiers et
les plus enfantins qu'ils ont véhiculés lors de leur coup d'état en Côte
d'Ivoire, nous n'en finirons pas. Il n'y a rien de vrai dans toutes les élucubrations qu'ils
ont exprimées au sujet de la Côte d'Ivoire. Si tu veux que je te donne des
preuves que tes maitres sont des déséquilibrés mentaux, nous prendrons un autre
rendez-vous.
En attendant, je conseille à tous les dignes filles et fils d'Afrique, de
cesser de s'abreuver de la désinformation que distillent les medias officiels
de la criminalité internationale qu'on appelle abusivement communauté internationale.
Si vous voulez connaitre la vraie information, fuyez tous ces medias mensonges.
Chaque fois que ces medias mensonges donnent une information, sachez que c'est
le contraire de cette information qui est vraie.
Nyang Bensouda:
J'ai compris, Yousouf.
Youssouf: Les preuves des nombreux
crimes et autres atrocités des rebelles dramane ouattara et guillaume soro sont
partout, on n'a pas besoin de les chercher pour les trouver. Mais tu n'as pas
encore engagé le moindre procès contre eux. Le Président Gbagbo qui n'a commis
aucun crime, parce que tu n'en trouves aucune preuve sept ans après son
assassinat, c'est encore lui qui est en train de subir ce que des personnes un
tout petit peu civilisées ne peuvent jamais imposer à un homme innocent. Tous
les Africains comprendront à partir de ce cas Gbagbo que tes maitres français
sont des vulgaires criminels, des barbares primaires et des sanguinaires innés,
et qu'ils n'ont jamais été civilisés. Ils sont d'ailleurs les pires barbares de
la planète.
Nyang Bensouda:
Je suis malheureusement dans l'incapacité de te dire le
contraire, Youssouf. Mais je ne voudrais plus que tu parles de l'assassinat de
Gbagbo. Parle au moins de son assassinat manqué, s'il te plait.
Youssouf: Madame, manqué ou pas manqué, les
tonnes de bombes que tes barbares de maitres avaient déversées sur la résidence
encore habitée du Président Gbagbo, n'étaient pas pour le manquer. Tu
ne devrais donc pas fuir l'expression assassinat du Président. La preuve est
que le pauvre est encore et toujours dans la tombe que vous lui avez réservée
au Pays-Bas, attendant qu'il meurt entièrement, et que vous renvoyiez son corps
en Côte d'Ivoire, pour organiser hypocritement des obsèques pompeuses, en
disant à qui voudra vous entendre, que le Président Gbagbo
était un grand homme. Et son épouse, la vraie première dame de Côte d'Ivoire,
Simone Gbagbo, est encore et toujours dans la tombe que vous lui avez réservée dans
une cellule en Côte d'Ivoire, bien qu'ayant déjà été acquittée depuis plus d'un
an de crime contre l’humanité et de crime de guerre, par la justice ivoirienne
aux ordres. Le criminel drame ouattara et le minable sarkozy ont juré de ne
jamais la voir sortir de cette tombe en vie. Et puisque pour le moment ils sont
des dieux, leur volonté constitue encore des ordres. Mais pas plus pour
longtemps heureusement.
Nyang Bensouda:
Je ne savais pas que tu étais si remonté contre mes maitres français, Youssouf.
Youssouf: Déjà, ce n'est pas que contre tes barbares de
maitres français que je suis remonté, madame. C'est aussi contre toi et contre
d'autres esclaves de maisons comme toi, c'est-à-dire ces idiots qui pour une
petite faveur, sont prêts à vendre tous leurs frères. En plus, il n'y a pas que
moi qui suis remonté contre tes assassins de maitres français; c'est en fait
tous les Africains dignes et autres amis de l'Afrique, qui sont dans cette
position. Tes criminels de maitres ont donc intérêt à mettre fin à leur folie
pendant qu'il est encore temps. Va dire, madame, à tes barbares de maitres
français, que ce ne sont pas eux qui ont créé les Africains, et qu'ils ne
devraient donc pas prendre les Africains pour leurs créatures. Les Africains
n'ont jamais été leurs créatures, et ne le seront jamais. Rappelle à
ces assassins barbares, que chaque chose a une fin, et que leur traitement
inhumain et dégradant de l'Africain devait avoir une fin, et cette fin est
arrivée.
Nyang Bensouda:
Tout ce que tu dis m'inquiète, Youssouf. Et tu sais bien que comme tout bon
égoïste, je me préoccupe plus de mon sort que de celui de mes maitres. Si je
défends avec tant d'entrain le sort de mes maitres, c'est parce que mon propre
sort est lié au leur. Si mes barbares et assassins de maitres comme tu les
appelles, cessent de piller l'Afrique, d'où viendront les millions de dollars qu'ils
me verseront comme pourboire, comme salaire et autres avantages, et même comme
frais de corruption?
Youssouf: J'ai bien compris, madame, qu'il faut que tu
vives dans le luxe, et que ton continent soit le dépotoir de toutes les
bizarreries du monde. Il faut bien que tes assassins barbares de maitres transforment
l'Afrique en un champ d'expérimentation de tout. Tous les nouveaux médicaments
et vaccins, c'est sur les Africains qu'il faut les expérimenter. Toutes les
nouvelles bombes, c'est sur les Africains qu'il faut les expérimenter. Toutes
les nouvelles armes bactériologiques, c'est sur les Africains qu'il faut les
expérimenter. Tous les nouveaux poisons, c'est sur les Africains qu'il faut les
expérimenter. Il faut que des orphelins africains soient enlevés par la ruse,
pour aller servir de cobayes chez tes assassins barbares de maitres.
Lequel des Présidents africains indépendantistes tes assassins barbares de
maitres n'ont-ils pas assassiné, madame? Où est Patrice Lumumba? Où est
Sylvanus Olympio? Où est Thomas Isidore Noël Sankara? Et lequel des Leaders
africains indépendantistes tes assassins barbares de maitres n'ont-ils pas
assassiné? Où est Ruben Um Nyobé? Où est
Félix-Roland Moumié? Où est Ernest Ouandié? Pour
ne citer que ceux-là. Et tes maitres attendent-ils vraiment que les Africains
dignes applaudissent, madame? Il est temps que nous nous levions tous en
Afrique, Hommes et Femmes, Animaux domestiques et Animaux sauvages, et mêmes
les Arbres et toute la végétation, pour mettre fin à la barbarie sauvage de tes
assassins barbares de maitres qui ne se contentent pas seulement de
piller le continent, mais qui en plus, se plaisent à massacrer des millions et
des dizaines de millions de personnes.
Nyang Bensouda:
(Soupirs)
Youssouf: Y a-t-il un seul
Africain dans ce monde que tes maitres français peuvent encore convaincre,
madame? Ce génocide français qui a commencé en 2002 et a atteint son apogée en
2010 et 2011 en Côte d'Ivoire, et qui s'est soldé par le massacre de plus de
100 000 Africains, a confirmé à chaque Africain lucide que le pire ennemi de
l'Afrique c'est la France. Il n'y a que les idiots Africains qui
continuent de croire au contraire.
Nyang
Bensouda: Moi-même je le sais, Youssouf. Mais c'est grâce à cette France que j'ai
été promue procureure de la CPI. Ne l'oublie pas.
Youssouf: Madame, je puis vous
jurer, toi et tes maitres, que si votre justice corrompue ne peut pas vous
juger, parce qu'elle ne vous jugera jamais, la justice de la nature vous
jugera, et aucun de vous n'échappera.
Nyang Bensouda:
Mes maitres français redoutent sérieusement une révolte de la nouvelle jeunesse
africaine. Et ce que je peux te dire avec une certitude
quasi divine, est que si ce cas Gbagbo ne réveille pas les Africains, aucun
autre cas ne les réveillera.
Youssouf: Tu as raison, madame. Ce
cas Gbagbo est celui qui devrait créer dans le cœur de chaque Africain normal,
la colère nécessaire pour produire la révolution qui se soldera par la totale
délivrance de l'Afrique. Si les Africains n'obtiennent pas leur total
affranchissement après ce cas-ci, ils ne l'obtiendront plus jamais.
Que Dieu vous bénisse!
Sentez-vous
libres de faire des copies de cet article et de les distribuer. Pour le télécharger, cliquez ICI ou sur l'icône Pdf ci-contre. |
![]() |
Pour
lire les fichiers PDF, vous devez utiliser Acrobat Reader.
Si vous ne l'avez pas encore, vous pouvez le télécharger gratuitement : ![]() |